L'AUBE DE MILLE ET UN SOIR DE VEILLE
POINT DE LECTURE DE "L'AUBE DE MILLE ET UN SOIR DE VEILLE" <<L’aube de mille et un soir de veille>> de Sylm Naj Amani est une poésie assez discutable. Une écriture plate, dépouillée de toute poésie ; une écriture molle comme un sexe tombé, ivre de sommeil. Ce livre est gros de vers mort-nés qu’il faut appeler piteusement poésie. Qui a donc dit que faire de la poésie est une mince affaire, que la poésie c’est aligner des mots et revenir étrangement à la ligne comme un faux gaucher, que la poésie c’est faire un jeu de mots sans jeu poétique, que la poésie c’est ramasser des sons ici et là et les obliger à faire des accouplements contre nature et les appeler rime ? Dans ce livre, rien n’émeut, rien n’étonne, rien ne surprend, rien ne dérange ; au contraire ce qui surprend et dérange ; ce qui étonne, c’est cette facilité à aligner des mots et se plaire à faire rimer des sons qui ne riment. Ah non, ce n’est pas de la poésie ! Il faut lire « SATIRE II