LA MARCHE DU FEU
POINT DE LECTURE DE LA MARCHE DU FEU La marche du feu est marche entre/vers/pour deux Mères : la Mère génitrice, ‘’Niehi’’ , et la Terre-mère, ce ‘’petit pays’’. La mère génitrice est la première mère de chacun et la Terre-mère est la seconde mère de tous ; ce sont les deux qui donnent la Vie. Nin'wlou marche pour redonner à ses deux Mères, le sourire arraché ; pour transformer leur pleur en rire, l’une à cause du poids du temps et des secousses de la vie, « Je pars t’écrire de nouveaux horizons », l’autre à cause de l’amnésie de ses enfants, qui est belle mais laide de la somme de toutes ses crises. Alors, « que jouissons-nous du texte ? Cette question, dit Barthes, il faut la poser, ne serait que pour une raison tactique ». Que/comment jouissons-nous de La marche du feu ? La marche du feu est une ‘’prose taillée d’une longue métaphore sertie de vers rouges’’, qui crachent le feu ; c’est un chant, qui commence par l’hommage à la mère génitrice, Niehi. En fait