Comme une flamme éphémère
Flamme pas si éternelle Je vais vous dire deux mots de Flamme éternelle d’Etty Macaire, poème-livre publié par les éditions Continents. La couverture ? passons ! L’éditeur aurait pu être habile et exigeant avec lui-même que de nous proposer ça ! La Flamme éternelle, c’est Kwelie, c’est la muse du poète qui s’empare de lui, entièrement. Alors, il ne sait plus comment résister à l’écriture. Quand il refuse d’écrire « Kwelie !/ Des vers je n’en ferai point !/Des poèmes, je n’en accoucherai pas ? » (je ne sais pas pourquoi le point d’interrogation), c’est à ce moment que l’inspiration déborde. Le poème est structuré en partie : Souffle I ; Souffle II… ; puis en sous partie : I, 2, 3… Chaque Souffle présente sous forme de didascalie l’état d’âme du poète à mesure qu’il obéit au diktat de l’inspiration. C’est en quelque sorte une mise en scène de l’instant de l’acte d’écriture à son amoureuse. Et ce jeu-là, Tiburce Koffi l'a mieux réussi dans « Aubades pour M’mauya ».